La lettre du fondateur - Septembre 2025

La lettre du fondateur - Septembre 2025

Chères clientes, chers clients,

Ce n'est pas une rentrée, c'est LA rentrée. Septembre 2025, et les prochains mois, vont être décisifs pour beaucoup (trop) de TPE et PME. D'ailleurs, les prévisions étaient tristement bonnes pour le premier semestre 2025 : environ 35000 entreprises étaient en défaillance. C'est plus qu'au premier semestre 2024… mais moins qu'au prochain ? Bref, c'est la rentrée, le moment opportun pour vous donner des nouvelles de Biotanie.

Notre boutique devient éphémère

Depuis plusieurs mois, notre boutique physique à Conflans-Sainte-Honorine souffre énormément de la baisse de fréquentation. Les raisons ? Localement, les travaux publics interminables rue Maurice Berteaux, qui transforment chaque passage en parcours du combattant. Les commerçants du quartier paient le prix fort : moins de visites, moins de ventes, et toujours autant de charges. Mondialement, un contexte économique et socio-politique instable et anxiogène.

La boutique Biotanie venait rafraichir l'image du centre-ville en participant à une offre plus variée de commerces de proximité. C'est cela qui manquait, et c'est cela qui continuera de manquer. Les commerces indépendants sont plus fragiles que les banques, les agences immobilières, les franchises de grands groupes : ils sont différenciants, uniques, et c'est ce qui fait leur rareté, mais aussi leur fragilité.

Nous avons décidé de ne pas renouveler notre bail et de concentrer tous nos efforts dans la pérennité de notre laboratoire Biotanie pour pouvoir tenir la longue période douloureuse que les TPE et PME vont devoir passer. Chaque bonne chose a une fin. Mais la fin de notre boutique est une belle fin. Parce que sa fermeture va permettre de renforcer notre cœur de métier : la conception et la fabrication de soins pour les peaux les plus exigeantes.

Notre résilience demeure

Dans un contexte socio-politique et économique aussi désastreux que celui que traverse la France, on pourrait s’attendre et espérer davantage d’accompagnement et de bienveillance de la part des institutions françaises. Épauler, encourager et soutenir les petites structures qui créent de la valeur et de l'emploi serait le comportement logique à adopter face à la dureté du monde extérieur. Pourtant, au lieu de cela, l'administration préfère nous mettre des bâtons dans les roues. Ce paradoxe est non seulement décourageant, mais il illustre parfaitement l’absurdité d’un système qui prétend défendre l’intérêt général tout en fragilisant ceux qui le portent au quotidien.

En 2025, la Direction Départementale de la Protection des Populations, nous a soutenu à sa manière : en nous obligeant à revoir une grande partie de notre communication pourtant tellement transparente.

Quelques exemples :

• Interdiction d’utiliser le mot “frais” pour décrire notre dentifrice. Pourtant, quoi de plus logique que d’associer une sensation de bouche propre et saine à de la fraîcheur ? Nous devrions être autorisés à utiliser le terme “rafraîchissant” ; nous attendons toujours la réponse des autorités compétentes. (Rappelons qu'une personne est décédée en 2023 du botulisme en mangeant des sardines dans un restaurant Bordelais : le sens des priorités.)

• Interdiction d’employer le mot “biologique”, même si certaines de nos formules contiennent jusqu’à 90 % d’ingrédients biologiques la plupart du temps issus de l'agriculture française. Le paradoxe est cruel : certains produits labellisés peuvent s’afficher “bio” avec seulement 10 à 15 % d’ingrédients biologiques importés du bout du monde. Mais sans label, nous n’avons pas le droit de nous en féliciter. (Ne devrions-nous pas plutôt contraindre les industriels à marquer "non-bio" ?)

• La chose la plus aberrante : nous n’avons plus le droit de rappeler que notre crème Hydrapaise a été élue Meilleur Produit Bio en 2021... car nous ne sommes plus en 2021. (Ce serait comme interdire à un ingénieur de mentionner sur son CV son diplôme obtenu quelques années plus tôt.)

Ces absurdités administratives sont coûteuses, démoralisantes, et freinent la créativité des entreprises françaises. Et le plus ironique dans tout cela : ces organismes de contrôle sont financés par la valeur ajoutée, elle-même créée par les entreprises qu’ils empêchent de travailler sereinement.

Et malgré tout, continuons d’avancer !

Heureusement, il y a une bonne nouvelle : vous êtes toujours là. Vous, nos clientes et clients fidèles, qui nous soutenez depuis bientôt 7 ans. Grâce à vous, Biotanie continue d’exister, d’innover et de défendre une cosmétique naturelle, locale et exigeante.

En cette fin d’année, plus que jamais, votre soutien est vital. Chaque achat local compte, non seulement pour Biotanie, mais aussi pour toutes les TPE et PME françaises qui se battent pour exister.

Et il n’y a pas que vos achats qui font la différence :

Parrainez vos proches, gagnez des points et faites découvrir Biotanie autour de vous.

Invitez vos ami.es à nous suivre sur les réseaux sociaux : un simple like, commentaire ou partage est une force incroyable, et cela ne coûte rien.

Vous êtes déjà près de 11 000 à nous suivre : une communauté engagée, solidaire et bienveillante. Et pour cela, je tiens à vous dire un immense merci.

Avec toute ma gratitude,


Anthony - Fondateur de BiotanieAnthony

Fondateur de Biotanie

"Depuis le début de Biotanie, j'agis chaque jour dans le silence. Et même si nos actions font du bruit. J'ai décidé d'écrire régulièrement pour encore plus d'échos."

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